Avions de Flight Simulator X repeints par Rémy Laven
Modifications / Personnalisations
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Modèle de base
North American T-6 Texan de Warwick Carter et son équipe : http://www.rikoooo.com/fr/downloads/viewdownload/62/284

Mise à jour indispensable
FSXA T-6G Texan "Civilian Restoration" Package Ver1.1 : http://simviation.com/simviation/download.php?ID=8379

Mise à jour recommandée
Amélioration du modèle de vol par John Terrell : Télécharger le fichier
jt_woz_t6_fdeup.zip sur http://www.flightsim.com/

Mise à jour conseillée
Amélioration des sons du cockpit : Télécharger cockpitsounds_t6.zip sur http://www.flightsim.com/

Note
Les renseignements et URL indiqués sont valides au 8 juillet 2015. Ils ne peuvent être garantis dans la durée.

Le North American T-6 Texan connut dès sa sortie en 1936 un succès commercial planétaire et sa carrière militaire se poursuivit sans interruption pendant plus de trente années.

Utilisé principalement comme appareil d'entraînement avancé par d'innombrables pays, le T-6 connut aussi le feu des combats dans le rôle d'appui feu léger, notamment par l'Armée de l'Air française pendant la guerre d'Algérie.

Aujourd'hui encore de très nombreux T-6 volent à travers le monde, entretenus par des associations civiles de collectionneurs.

--- Raisons du choix du T-6 "Masurpilami" de l'EALA 11/72 ---

Basée à Réghaïa pendant la guerre d'Algérie, l'EALA 11/72 se cherchait un emblème à arborer sur ses avions. Pierre Fournier dessina lui-même de chaque côté du capot de son appareil un joyeux masurpilami brandissant une flèche et assis sur un T-6 en attaque, mais l'insigne ne fut pas retenu et dut être effacé. Heureusement, quelques photos couleurs de 1957 contribuèrent à faire connaître cette décoration éphémère désormais très populaire. Pourtant, en dépit de cette célébrité le T-6 au marsupilami ne fut proposé qu'une seule fois pour Flight Simulator (ouvrir cette page et dérouler).

Pour FSX, l'apparition du superbe modèle de Wozza Carter inspira de nombreuses nouvelles livrées mais aucune du T-6 marsupilamiesque.

Ce manque est désormais comblé, mais l'auteur des textures avait aussi des raisons très personnelles de s'intéresser à cat avion.

Voici ce qu'il écrit :

--- Comparaison globale ---

Voici l'une des deux seules photos connues montrant le T-6 au masurpilami en 1957.

(photo Pierre Fournier)

Essai de reconstitution de la photo ci-dessus à partir d'une capture d'écran sous FSX du modèle retexturé.

--- Détail par détail ---
Points particuliers de l'avion réel ayant pu être restitués

1. Les bandes de couleur du drapeau de gouvernail ne sont pas de largeur égale. La rouge est la plus large alors que la bleue est légèrement plus étroite que la blanche.

2. De même, le blanc de la cocarde de droite est un peu trop large et empiète sur la largeur du rouge (rien ne permet de supposer qu'il en soit de même à gauche du fuselage).

3. Les trois premiers chiffres du code 28227 sont très serrés pour pouvoir tenir entre le rouge et la charnière du gouvernail. Par contre, les deux derniers chiffres peints sur la dérive sont exagérément espacés (là encore, le code de gauche n'est pas visible et peut être interprété librement).

4. La plaque metallique de protection située derrière l'échappement des T-6 est habituellement laissée telle quelle, sans peinture. Sur cet avion, soit cette plaque n'existe pas, soit elle a été peinte du même jaune que le reste de l'appareil.

5. De même, l'extrémité du tube de pitot est normalement laissée sans peinture. Ici, le tube est entièrement peint en jaune.

Un point particulier n'a pas pu être reproduit

Il semble sur la photo d'origine que l'extrémité de l'échappement soit entourée de jaune, mais la conception du modèle original de Wozza Carter ne permet pas de restituer ce détail.

Casserole d'hélice

Sur la première photo de l'appareil réel (voir plus haut) la casserole d'hélice a été démontée, mais ce second document montre la casserole en place. Sa couleur exacte reste cependant difficile à déterminer et pour le modèle retexturé, un vert olive assez sombre a été choisi faute de mieux.

(photo Pierre Fournier)

D'autre part, l'excellent paint kit de John Terrell ne prévoit pas la séparation entre les parties avant et arrière de la casserole, bien visible sur cette image :

Cette séparation a donc été restituée par le dessin et par une modification du fichier de relief "bump" concerné.

Rivets or not rivets ? That is the question.

Ayant par le passé construit de nombreuses maquettes d'avions statiques en plastique injecté, l'auteur a bien connu l'époque de "la fureur des rivets" où, à en croire les constructeurs de kits, le nombre de rivets apparents sur un modèle était un critère indiscutable de fidélité de la reproduction.

C'est ainsi qu'on pouvait voir sur les étagères des fanas maquettistes des Spitfires ou Mustangs aussi hérissés de rivets que des locomotives alors même que ceux des appareils réels étaient soigneusement arasés pour améliorer la pénétration dans l'air et quasiment invisibles, même de près.

Ce polissage ne concerne pas le T-6 dont les rivets sont bien visibles de près, particulièrement en lumière rasante. Ces rivets doivent donc être présents et vus en gros plan. Mais en gros plan seulement ! Il suffit d'examiner des photos de T-6 prises ne serait-ce que de quelques mètres pour constater que leurs surfaces paraissent dépourvues de toute aspérité. Seuls restent visibles les panneaux, grosses vis et fixations diverses.

Par souci de réalisme, l'auteur a donc pris le parti d'effacer des textures tout ce qui concerne les rivets, ne conservant que les dessins des lignes de structure et des points de fixations ou de démontage. Les rivets existent cependant grâce aux fichiers de relief "bump" mais deviennent invisibles à partir d'une certaine distance.


Pourquoi choisir de représenter un avion de collection ?

D'abord parce que Flight Simulator X n'a pas pour vocation le combat historique mais se situe essentiellement dans le présent. Ensuite parce que le type du modèle de Wozza Carter est différent de celui de l'avion de Pierre Fournier. Partant de là, il serait doublement irréaliste de prétendre restituer le T-6 au Masurpilami original.

En revanche, de très nombreux T-6 de collection volent encore à travers le monde et nombreux sont ceux qui reprennent la livrée d'un avion ancien. Il parait donc plus raisonnable de choisir de représenter un avion de collection actuel aux couleurs et marques de l'appareil de l'EALA 11/72 en 1957.

En France, tout avion de collection doit avoir un code radio en F-AZxx. L'auteur a choisi F-AZWB qui ne semble encore attribué à aucun appareil au moment de ce choix (juillet 2015). Ce code radio est rappelé sur le tableau de bord.

À propos de tableau de bord, tout l'intérieur du cockpit est peint du gris moyen actuellement très répandu pour les avions de collection de préférence aux verts intérieurs d'époque.

Bien entendu, toute représentation d'usure ou d'éraflure de peinture serait inconcevable, les propriétaires d'avions de collection étant connus pour le soin jaloux qu'ils mettent à entretenir, polir et briquer leurs précieuses machines.

En somme, bien qu'elles s'efforcent de restituer l'aspect d'un avion ayant réellement existé, ces textures représentent un appareil non seulement virtuel mais également fictif !

L'auteur n'en remercie pas moins John Terrell de lui avoir confié son précieux paint kit.

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